Nuit Sainte 2025

VIVRE LA NUIT DE LA PASSION AVEC JESUS : L’ADORATION DE LA NUIT DU JEUDI SAINT

Première méditation : Lc 22, 1- 6. 14-23 : Trahison de Judas et institution de l’Eucharistie

Refrain (plusieurs fois avec douceur) : Jésus le Christ, lumière intérieure, ne laisse pas mes ténèbres me parler. Jésus le Christ, lumière intérieure, donne-moi d’accueillir ton amour.

Prière : Seigneur Jésus, ce soir nous voulons veiller un peu avec toi. Nous nous souvenons de cette dernière nuit avant ta mort, nuit d’angoisse et de solitude. Nuit de doute aussi, peut-être, devant ton échec apparent : les hommes refusaient le visage de Dieu que tu leur présentais. Ils attendaient un Dieu dont la toute-puissance comblerait leurs manques. Toi, tu montrais un Dieu qui s’efface devant l’homme jusqu’à lui laver les pieds, un Dieu qui l’aime jusqu’à donner sa vie pour lui. Cette nuit de ton agonie, c’est encore aujourd’hui, quand des hommes sont victimes d’injustices, quand des enfants meurent de la guerre ou de la faim, quand des familles ou des régions entières sont dans la souffrance. C’est ta passion, Seigneur, qui se poursuit. Mais ton échec n’était qu’apparent et, à ta résurrection, la vie a été plus forte que toutes les morts. En partageant ton corps et ton sang, nous voulons participer à cette victoire de la vie et prendre notre part à la construction de ton Royaume, pour qu’un jour l’humanité tout entière soit bénie dans ton amour.

Temps de silence

Deuxième méditation : Lc 22, 39-53 : Au mont des Oliviers et arrestation de Jésus

Refrain (plusieurs fois avec douceur) : Jésus me voici devant toi tout simplement dans le silence. Rien n’est plus important pour moi que d’habiter en ta présence.

Prière : Seigneur, je voudrais être de ceux qui risquent leur vie, qui donnent leur vie… Car à quoi bon la vie, si ce n’est pas pour la donner ? Seigneur, toi qui es né au hasard d’un voyage, toi qui es mort comme un malfaiteur, tire-moi hors de mon égoïsme et de mon confort. Que, marqué du signe de la croix, je n’ai pas peur de la vie rude. Rends-moi disponible pour la belle aventure où tu m’appelles. J’ai à engager ma vie, Jésus, sur ton amour. Les autres peuvent bien être sages, tu me dis d’être fou. D’autres croient à l’ordre, tu me dis de croire à l’amour. D’autres pensent qu’il faut conserver, tu me dis de donner. D’autres s’installent, tu me dis de marcher et d’être prêt… prêt à la joie et à la souffrance, prêt aux échecs et aux réussites. Tu me dis de ne pas mettre ma confiance en moi-même, mais en Toi, sans me soucier des conséquences. Tu m’appelles finalement à risquer ma vie, en comptant sur ton Amour.

Temps de silence.

Troisième méditation : Lc 22, 54 – 66 : Reniements de Pierre et premiers outrages

Refrain (plusieurs avec douceur) : N’aie pas peur ! Laisse-toi regarder par le Christ, Laisse-toi regarder car il t’aime (bis).

Prière : Délivre-nous, Seigneur, de tout ce qui nous encombre, de nos convoitises et de nos complaisances, de nos vanités et de nos richesses. Délivre-nous, Seigneur, de la crasse du cœur, de l’envie, de l’ambition, de l’hypocrisie. Délivre-nous de la rancune et des arrière-pensées, de tout esprit de calcul et de concurrence. Délivre-nous de la colère et de l’agressivité, de l’orgueil et de la vanité. Délivre-nous des tentations de la violence. Apprends-nous, Seigneur, à aimer les autres… tous les autres. Apprends-nous à convaincre plutôt qu’à vaincre. Apprends-nous le silence et la patience. Apprends-nous la force des moyens pauvres. Apprends-nous à nous désarmer, car nous savons, Seigneur, grâce à toi, qu’on ne triomphe jamais que par l’Amour. Remplis nos cœurs, Seigneur, non pas d’attendrissement…mais de tendresse. Remplis-nous de compassion pour les autres, à commencer par les plus proches. Apprends-nous à partager la souffrance des affligés et à porter leur fardeau. Rends-nous attentifs, Seigneur, à ceux qui pleurent car c’est par leurs yeux que tu pleures. Fais de nous, Seigneur, des hommes de la réconciliation, libérés de toute hargne, incapables d’injures, détachés de tout, même de nos idées, libres de tout, même de nos habitudes. Nous calculons, nous jugeons, nous condamnons, tandis que Toi, Seigneur, tu pardonnes et tu fais confiance. Tu mises tout sur l’Amour et sur la liberté. Dieu de tendresse, communique-nous la folie de ta miséricorde. Et donne-nous de savoir veiller sans cesse, avec Marie et tous les saints, aux portes de ton Royaume.

Temps de silence.

Litanies du Christ souffrant (d’après saint Grégoire le Grand)

Il reçut des soufflets sans nombre de la part de ses insulteurs,

Lui qui chaque jour arrache de la main du vieil ennemi les âmes captives.

Il ne détourna point son visage des crachats de la perfidie,

Lui qui lave les âmes dans l’eau salutaire.

Seigneur prend pitié !

Il accepta sans mot dire la flagellation,

Lui qui par son intercession nous délivre des supplices sans fin.

Il endura les mauvais traitements,

Lui qui veut bien nous faire participer parmi les chœurs des anges, à la gloire éternelle.

Seigneur prend pitié !

Il ne se refusa point au couronnement d’épines,

Lui qui nous sauve des blessures du péché.

Il accepta dans sa soif l’amertume du fiel,

Lui qui se prépare à nous enivrer d’éternels délices.

Seigneur prend pitié !

Il a gardé le silence sous l’outrage de l’adoration dérisoire des bourreaux,

Lui qui a, pour nous, supplié son Père, bien qu’il fût son égal par la divinité.

Il en est venu à subir la mort,

Lui qui était la Vie,

et qui était venu l’apporter aux morts.

Seigneur prend pitié !

Prière finale

Mon Dieu, je T’aime de tout mon cœur, car Tu es notre Père, et Jésus, ton Fils, a fait de nous tes enfants. Pour T’aimer plus fidèlement et aimer plus fraternellement tous les hommes, par ton Esprit-Saint fais grandir en moi ton amour. Ô Jésus-Christ, viens au secours de ma faiblesse. Toi qui vis…

Chant

1. Je crois en toi, mon Dieu, je crois en toi,

Vivant, mystérieux, si près de moi.

Dans tous les désarrois, tu garderas ma foi.

Je crois en toi, mon Dieu, je crois en toi.

2. J’espère en toi, mon Dieu, j’espère en toi.

Ta main, du haut des cieux, prend soin de moi.

Quand sous l’effort je ploie, quand sombre toute joie,

J’espère en toi, mon Dieu, j’espère en toi.

3. N’aimer que toi, mon Dieu, n’aimer que toi :

Tes saints, d’un cœur joyeux, ont fait ce choix.

Ils ont tracé pour moi, la route vers la croix.

Je veux aussi, mon Dieu, n’aimer que toi.

4. Plus près de toi, mon Dieu, plus près de toi.

Pour que je serve mieux, reste avec moi.

Fais-moi, de jour en jour, grandir en ton amour.

Plus près de toi, mon Dieu, plus près de toi.

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